S’exposer (dans une vraie exposition !)

Je vous en ai déjà parlé à plusieurs reprises (notamment dans cet article), mais j’ai participé à une exposition en mai au cours de laquelle j’ai présenté des broderies décoratives.

Dans mon podcast Chimères, je vous ai souvent parlé de l’importance de parler de ce qu’on fait et de confronter son travail à un public (quel qu’il soit) pour pouvoir progresser et faire évoluer sa pratique. Mais là, je dois quand même avouer que c’était une grande étape de passée d’un coup.

Exposer son travail dans un lieu physique ouvert au public, c’est très différent de le montrer à ses proches ou de le poster sur Instagram. Parce que, là, on est directement face à des dizaines d’inconnu·es qui vont voir et commenter nos travaux. Pas d’intermédiaire, pas de pincettes, pas de distance.

Ce public va nous livrer, en direct, ses ressentis et ses émotions et il nous faudra les accueillir sans avoir le temps de les digérer. Ce public va peut-être aussi nous poser des questions et initier des discussions et des débats sur ce que nous avons choisi d’exposer. Et c’est quelque chose auquel il faut être préparé·e, surtout si on n’est pas doué·e pour avoir de longues discussions avec des inconnu·es (comme moi…).

Quand j’ai commencé la broderie, je ne pensais honnêtement jamais exposer mes broderies (d’ailleurs, ça s’expose des broderies ?). Broder des vêtements ou d’autres objets, d’accord, mais encadrer des broderies et les accrocher sur un mur d’exposition : je n’aurais jamais pensé à le faire.

Je commence tout juste à me qualifier de brodeuse, alors je n’aurais jamais organisé une exposition de ma propre initiative… Mais des fois, on parle à quelqu’un de ses projets, on échange des idées, et puis un truc auquel on avait pas pensé arrive sur la table et commence à faire sens.

En toute franchise, je me suis retrouvée à co-organiser une exposition un peu par hasard, au gré d’une opportunité qui s’est présenté au bon moment (comme souvent dans la vie).

Avant cette expérience, j’avais beaucoup d’idées préconçues et de blocages internes à l’idée d’exposer. D’ailleurs, je ne dis pas que toutes ces craintes et ces réticences n’étaient pas justifiée ; mais le fait d’exposer malgré tout m’a également ouvert des portes et des pistes de réflexion sur mon activité et ce qu’elle pourrait devenir.

Je vous laisse découvrir tout ça dans l’épisode 22 de Chimères : s’exposer. Je vous y raconte comment cette expérience de l’exposition s’est passée pour moi, ce que j’en tire et pourquoi je pense que c’est une belle occasion à saisir si elle se présente à vous.

Laissez-moi un commentaire ou un message / mail pour me dire ce que vous en avez pensé. ♥

Bonne écoute !